28 octobre 2015...
Aujourd’hui est un jour particulier, enfin non, encore plus particulier que tous les autres jours…
Le 28 janvier 2015, le 11 février, le 17 avril et, malheureusement, le 12 juin…
Aujourd’hui je devrais tenir dans mes bras mon petit garçon, je devrais être fatiguée de le regarder 24h/24, de m’émerveiller de tout ce qu’il serait…
On devrait se chamailler avec son papa parce qu’il aurait oublié d’amener le doudou que j’avais gardé dans notre lit pour Léo ou parce qu’il m’apporterait de l’eau alors que je voulais du jus de cerises…
On devrait faire 1000 projets pour notre vie à 3 qui commencerait…
Mais non… Non…
Au lieu de ça, je subis une journée de plus sans mon enfant, amputée de cette partie de moi qui prenait déjà tant de place.
La réalité c’est qu’aujourd’hui, même si Léo est gravé dans mon cœur, mon corps et sur ma peau, il n’est plus avec nous.
Aujourd’hui je tiens dans mes bras un doudou que mon bébé n’aura jamais avec lui, je ne suis fatiguée que de mal dormir, je ne peux que m’imaginer quel joli petit bonhomme il serait.
Tout ça pour quoi ? Parce que « la Nature » (cette pouf…) en a décidé ainsi ?
Les résultats des analyses sont arrivés partiellement… Léo allait bien, c’était un petit bébé parfait :
Un poids et une taille corrects pour un fœtus de 5 mois (26cm et 360 grammes… Oui, c’est petit…)
Aucune malformation d’aucun genre.
Aucune maladie génétique ou autre.
Léo était une petite graine de champion, en pleine forme le 09 juin 2015 lors de l’écho faite en urgence et malgré tout, né sans vie le 12 juin 2015 à 4h30 du matin…
Alors non, décidemment, j’ai beau essayer mais la Nature, les Dieux (quels qu’ils soient) et les prières ben j’y crois pas…