A tâtons...
Plusieurs fois j’ai voulu revenir et écrire… Mais le moment n’était jamais le bon :
Préparation du déménagement, déménagement et donc, emménagement (jusque là, tout va bien) soucis d’infiltrations dans la maison, le boulot, la recherche de boulot, la préparation de ma VAE, les rendez-vous médicaux,…
Bref, je n’ai pas trouvé le temps de repasser par ici. C’est mal, je sais.
Maintenant que nous sommes installés ou presque…
Oui, oui, nous n’avons toujours pas pu aménager les chambres parce que la dalle n’était pas sèche (merci le voisin qui a fait n’imp avec sa dalle à lui et renvoyait donc toute sa flotte contre notre façade…).
Maintenant que j’ai repris une bonne claque dans les dents par rapport à un job auquel j’avais postulé et qui semblait être LE job IDEAL (le poste, le boss, les collègues, les horaires, tout quoi…)
Maintenant que se profilent 15 jours de vacances…
Là, je pense que je peux tranquillement m’atteler à la rédaction de « quelques » lignes et faire mon come-back de scribouilleuse (rappelez-vous : mon blog, mon dico ^^) en herbe.
Si je devais définir fin 2015 et début 2016 en un mot, un seul, je dirais sans hésiter : POISSE ! Ou peut-être « BOF » maintenant que j’y réfléchis… (what else ? Vous connaissez ma chance légendaire)
Ouais « Bof » c’est bien en fait.
La fin d’année et ses « fêtes » ont été telles que prévues : tristes et sans intérêt.
Le 04 janvier, après intervention d’un expert (merci à lui d’ailleurs, même si je doute qu’il traîne sur le blog d’une nana qui raconte sa vie ^^), on avait enfin les clés de notre maison et on pouvait emménager.
Mes sentiments ont vraiment été très… Partagés.
D’un côté, l’excitation, la hâte d’arriver dans notre chez nous, celui qu’on a imaginé, dessiné tel qu’on le voulait (bon, ok : « presque » comme on voulait). Le fait d’aménager, de décorer ce petit nid qui allait être le nôtre…
Et de l’autre, l’envie de repousser encore un peu la date du départ, l’impression que les jours passaient trop vite, penser qu’on devait découvrir cette maison avec Léo et qu’il ne serait pas avec nous.
Bref, nous avons déménagé-emménagé mi-janvier (merci la famille, merci les copains d’ailleurs !).
On bataille encore pour quelques trucs mais dans l’ensemble, on voit le bout des travaux arriver et bientôt (oui bientôôôôôt !!) je pourrai ranger tous ces cartons !!
En ce qui concerne ma fertilité et ma production de supers ovules, vous l’aurez deviné, on ne nage pas dans l’océan de la réussite.
Protocole IAC relancé depuis décembre, 3 IA, 3 échecs…
Traitement au Lutéran sur le dernier cycle, histoire de réduire un peu ce « bel endomètre » qui s’épaississait un peu trop au goût de la gynéco et là, à J35, toujours pas de règles…
Au cas où j’en aurais perdu certain(e)s avec l’histoire de l’endomètre trop épais une petite explication s’impose (ça fera un truc sympa à raconter au prochain dîner auquel vous serez invité(e)s… ou pas… ^^) :
Si l’endomètre est trop épais, le petit champion (AkA l’ovule fécondé) doit creuser trop profondément pour s’installer confortablement (en somme, c’est un peu comme quand on pose notre délicat fessier dans un canapé où il s’enfonce trop et qu’après il faut appeler les pompiers pour nous en extirper, vous voyez le genre ?) du coup, ben, ça fonctionne pas bien… Il faut donc redonner une consistance acceptable et confortable à ce petit matelas si je veux pouvoir y reloger une petite graine de champion un jour.
En gros : un « bel endomètre » c’est bien, un « endomètre trop épais », ça coince.
Du coup… Mme Gygy pense refaire quelques examens histoire de vérifier que mes trompes (Fallope, tout ça… Cours de bio, cous de bio !!) fonctionnent vraiment bien…
Wait & see… (pas trop longtemps, promis!)