Le décompte...
Cette nuit, vous savez, une de ces nuits fantastiques où tout tourne en boucle dans votre tête au bord de l’explosion ? Ben oui, cette nuit, j’ai fait quelque chose que je n’avais plus fait depuis longtemps (non, ça ne me rajeunit pas ^^) :
J’ai compté les dodos !!! Ouaip… « Mais compté les dodos jusqu’à quoi ? » allez-vous me dire…
J’ai compté les dodos qui nous séparent du jour DU rendez-vous au centre PMA…
43.
43 trop longs dodos avant de pouvoir mettre en route un dossier … Mais combien de plus pour savoir où on va ? Combien de plus pour se lancer vraiment dans du concret ? Combien de plus pour avoir une bonne nouvelle ? Combien dites ?
Les 15 derniers jours n’ont pas été simples à gérer émotionnellement parlant, mais on reprend le dessus, toujours…
Avec tout ce qui fait notre quotidien depuis plus de 2 ans maintenant :
- La douleur de voir les jours, les cycles, les mois (les années mêmes…) défiler sans aucun changement,
- Le fait de me rendre compte que « non, les gens ne sont pas que bienveillants »,
- Voir pousser les ventres des connaissances, des amies, des membres de la famille, à qui je souhaite bien évidemment tout le bonheur du monde (aigrie mais pas à ce point encore…),
- Etre consciente que même si on a rendez-vous dans 43 jours (si, si j’en suis certaine, j’ai compté les dodos quand même ! y a pas plus précis ! même si je suis nulle en maths !) rien ne sera vraiment mis en place avant janvier 2015 au plus tôt,
Je veux y croire encore, j’ai envie d’avancer avec lui dans ce parcours, ensemble (toujours), pour pouvoir donner la vie à ce petit bout de nous.
Malgré tout je me pose des questions… La stimulation simple n’a pas toujours été évidente (les hormones, la fatigue, la frustration,…) mais ça restait « simple ».
Et là ? J’ai hâte que les choses avancent mais j’appréhende aussi…
Une amie pmette m’a dit il y a peu de temps qu’il fallait s’accrocher, que ça allait encore être plus difficile…
Et si je n’y arrivais pas ? Et si après les examens on me trouvait encore des « dysfonctionnements » ? Et si on nous annonce que ça ne sera pas possible ?...
Je n’aime pas l’inconnu, je n’aime pas ne pas savoir où je vais ni comment vont se passer les choses…
Pourtant, je n’ai pas d’autre choix que celui de me laisser porter et de voir où le chemin va nous mener…